Retour du Président Paul Biya au Cameroun : les tribunaux sociaux et leurs spéculations.

L’ absence prolongée du président a conduit à des spéculations sur une possible transition politique. 

L’ opposition appelle à un renouveau politique, estimant que son long règne (depuis 1982) a freiné le développement démocratique. 

Le 08 Octobre dernier le gouvernement camerounais avait assuré que le président Paul Biya se portait bien et rejoindrait le Cameroun. 

Le ministre de l’administration territoriale ATANGA NJI dans un communiqué avait interdit aux médecins sans Frontières (médias) d’évoquer l’état de santé du président. Les réseaux sociaux inondés par son départ de Pékin début septembre, après le sommet du forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC). Le chef de l’Etat n’a pas participé à la dernière Assemblée générale de l’ONU à New York, ni au dernier sommet de la Francophonie, à Paris. 

Le retour du président est également observé par la communauté internationale. Des partenaires comme la France ou les États-Unis surveillent de près la situation politique et les développements socio-économiques au Cameroun, notamment dans un contexte régional où la stabilité est cruciale. 

À 91 ans, la santé du président Paul Biya est une question centrale. Ses séjours prolongés à l’étranger pour des raisons médicales alimentent ces spéculations, renforçant les interrogations sur sa gestion du pays. 

Les tribunaux sociaux (réseaux sociaux) n’ont ni la compétence et la légitimité ou même d’influencer le président Paul Biya dans sa quête. Il a tranché ces spéculations des tribunaux sociaux le lundi 21 octobre, à l’aéroport international de Yaoundé après plusieurs semaines. 

La santé est l’absence des maladies.

 

UAMG – T.BOCA