Téléphonie mobile : Les explications de Libom Li Likeng sur la mauvaise qualité de service.

Invitée au journal télévisé le 20h30 du 14 octobre 2024, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications (MinPostel), s’est exprimée  sur la mauvaise qualité des services fournis depuis plusieurs mois par les principaux opérateurs de la téléphonie mobile au Cameroun.

Partageant son expérience de consommatrice des services de la téléphonie, Minette Libom Li Likeng, a dénoncé la mauvaise qualité du service offert par les opérateurs de la téléphonie mobile au Cameroun. Elle a identifié  plusieurs facteurs responsables de cette situation. Selon elle, l’insuffisance des investissements des opérateurs, le carburant, les coupures d’électricité sont entre autres causes exogènes à la mauvaise qualité de service. «Les ruptures récurrentes des câbles à fibre optique liées aux travaux de génie civil non coordonnés et aux actes de vandalisme perturbent la continuité du service et la disponibilité du réseau en particulier sur les segments clés du réseau national », explique la ministre.

Elle a également pointé du doigt la responsabilité de ces opérateurs de télécommunications. La Minpostel a dénoncé que ces derniers mettent l’accent sur des secteurs qui leur sont les plus avantageux au détriment de la voix, qui devrait être au centre de leur préoccupation. «Les investissements de certains opérateurs ne correspondent pas à la gravité des besoins sur le terrain et plus spécifiquement, pour ce qui concerne l’amélioration de la voix ; le réseau 2G et l’amélioration du dispositif de protection du consommateur», s’est indignée Minette Libom Li Likeng. 

Minette Libom Li Likeng a posé le problème du non respect par ces opérateurs des cahiers de charges en matière de couverture de réseau et en matière de protection du consommateur. Et pourtant c’est ce cahier de charge qui prône la satisfaction du consommateur en qualité de service et en qualité d’expérience. 

Le Minpostel a annoncé dans un délai de deux mois, la mise en place d’un système numérique centralisé pour la gestion des plaintes des consommateurs devra voir le jour sous le contrôle de l’ART (Agence de Régulation des Télécommunications). Ce nouveau dispositif permettra de suivre en temps réel les réclamations des abonnés, d’améliorer la transparence et surtout d’accélérer la résolution des problèmes. Plus question de laisser traîner les plaintes des usagers pendant des jours sans réaction.

UAMG-Mimkouboué Madeleine