Du 8 au 11 avril dernier, une rencontre stratégique s´est tenue à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso entre les pays de l´Alliance des États du Sahel( Burkina Faso, Mali et Niger). Cette rencontre visait le renforcement de leur coopération sécuritaire au sein de l´organisation.
Pour ces pays fortement menacés par des attaques terroristes qui mettent en péril la sécurité des populations, ces gouvernements ont décidé conjointement de se réunir pour poser des bases de la force conjointe de l´Alliance des États du Sahel. Lors de cette rencontre, étaient présents les experts militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
« Selon l’État-major général des armées du Burkina Faso, les discussions ont porté sur l’évaluation des opérations en cours et sur les modalités pratiques de mise en œuvre du pilier Défense et Sécurité de l’AES, conformément à la vision commune des chefs d’État », a rapporté l’Agence de presse africaine (APA News)



Non sans s´en venter, l´État- major général des armées du Mali avait fait état des prouesses réalisés par les forces de l´AES dans la région du Sahel depuis leur création.
Lors d´un entretien le 21 janvier 2025, le ministre nigérien de la Défense, le Général Salifou Mody, avait souligné que cette force militaire unifiée disposerait des ses propres moyens notamment de moyens aériens, terrestres et de renseignements et serait constitué de 5000 hommes. Cette force militaire à été mise en place après la sortie de ces trois pays de la CEDEAO.
UAMG-Mimkouboué Madeleine









