Cameroun – La route nationale no 10 : Des mésures d’urgence s’imposent. 

Le tronçon routier Ayos-Bonis, inauguré en 2012, par l’ancien premier ministre Philémon Yang , est actuellement dans un état de délabrement avancé. Les nids de poules et des cassis qui rendent la circulation difficile et ralentissent le trafic. C’est particulièrement préoccupant, car ce tronçon est une artère vitale pour l’économie camerounaise.

Selon les données présentées en juillet 2024 lors des ateliers sur les rencontres régionales présidées par le ministère des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, le réseau routier en mauvais état s’est aggravé, passant de 69,28 % à 71,07 % en seulement 7 mois. C’est un constat alarmant pour le Cameroun et particulièrement la route nationale numéro 10. 

La région de l’Est, desservie par ce tronçon, est proche de trois pays importants notamment le Congo, le Tchad et la République centrafricaine. La région abrite au plusieurs ressources naturelles telles que le bois et les minerais qui doivent être exploitées. Il est donc essentiel voire urgent de prendre des mesures qui s’imposent pour améliorer l’état du réseau routier dans cette partie du pays.

Pour y parvenir, il est nécessaire de mettre en place un contrôle régulier de l’infrastructure et des investissements pour réparer et entretenir la route. Les transports jouent un rôle majeur dans l’intégration sous-régionale en zone CEMAC. Il est temps de prendre des mesures pour sortir l’axe Ayos-Bonis de l’ornière.

UAMG-Adélaïde Abeng.