Dans un communiqué du 22 décembre, Ali Bachir, ancien député et membre du RDPC, répond aux accusations de fraude électorale lancées par Maurice Kamto.
Dans une déclaration cinglante, Ali Bachir, président de section du RDPC, a vigoureusement contesté les allégations de Maurice Kamto, président du MRC, qui l’a accusé d’être impliqué dans une vidéo virale prétendument liée à une fraude électorale. ce dernier a insinué que Bachir orchestrerait, avec des autorités policières, un « dispositif de fraude électorale » à l’approche des élections présidentielles de 2025.
Bachir s’est dit stupéfait par la légèreté de Kamto, qui a basé ses accusations sur une simple photo partagée sur les réseaux sociaux, sans chercher à vérifier son authenticité. « quel manque de sérieux ! » a-t-il déclaré. « cette photo, qui m’est totalement étrangère, n’apporte aucun indice de lieu ou de contexte. » en effet, il semble que Kamto ait sauté à pieds joints dans le piège tendu par une rumeur infondée, révélant ainsi une méthode politicienne peu digne d’un homme de son statut.
L’ancien député a aussi souligné son engagement envers le RDPC et ses valeurs d’honnêteté et d’intégrité. « Je ne suis ni de près ni de loin concerné par ces accusations. ma carrière politique, qui s’étend sur près de 34 ans, est fondée sur des principes de transparence et de justice, loin des manigances évoquées par Kamto », a-t-il affirmé avec emphase. pour lui, la fraude électorale n’est en aucun cas une stratégie du RDPC, qui a remporté de nombreuses élections de manière transparente dans la région de l’Adamaoua.
Alors que le climat politique s’intensifie à l’approche des élections, Bachir appelle à un dialogue respectueux et à une dignité dans le débat public. « les Camerounais méritent des acteurs politiques de classe, capables de promouvoir la sérénité et la cohésion sociale, plutôt que de se livrer à des attaques populistes », a-t-il conclu.
En somme, cette controverse met en lumière non seulement les tensions au sein du paysage politique camerounais, mais aussi les dangers d’une communication non vérifiée, où des accusations peuvent rapidement dégénérer en scandales sans fondement. Ali Bachir semble déterminé à défendre son honneur et celui de son parti face à ce qu’il considère comme des attaques infondées, tout en appelant à une politique plus responsable.
UAMG-Luc Nlom Kop
