Pour diversifier ses voies d’approvisionnement et réduire sa dépendance au port de Douala, le Tchad a conclu un accord de transport maritime et terrestre avec la Guinée équatoriale. Cette coopération vise à alléger les contraintes logistiques et à renforcer l’intégration économique régionale.
Confronté aux défis du corridor Douala-Ndjamena, marqué par des contrôles fréquents, des retards et des coûts élevés, le Tchad cherche à optimiser son transit en s’ouvrant aux infrastructures portuaires et routières de la Guinée équatoriale. Cet accord permettra de fluidifier les échanges, réduire les délais et améliorer la compétitivité des produits tchadiens.
Au-delà des enjeux logistiques, cette initiative pourrait encourager de nouveaux investissements dans les infrastructures de transport, notamment les routes, les ports et les entrepôts. En facilitant les échanges commerciaux, elle favorisera la croissance des secteurs secondaire et tertiaire, tout en renforçant la coopération entre les pays d’Afrique centrale.
En plus de son impact économique, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique de coopération régionale, alignée sur les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Toutefois, sa réussite dépendra d’investissements soutenus et d’une gestion efficace des engagements pris par les deux pays.
UAMG-Marcelle Emilie YEMBEL
