La polémique sur la candidature de l’homme fort, le Général Doumbouya à la tête du pays des hommes noirs en 2025, s’enracine.
Le leader du pays, *Mamadi Doumbouya pourrait-il décider de participer à l’élection présidentielle de 2025, alors que la charte de la transition l’interdit. Sa volonté ou sa capacité à organiser des élections libres et équitables sera un facteur décisif. Cependant, les leaders de l’opposition lui demandent de clarifier sa position.
Selon Kalemodou Yansané, Vice-président de l’UFDG, si Doumbouya se présente, ce n’est pas la peine de faire les élections. Les défis auxquels le pays est confronté, comme la pauvreté et les infrastructures, peuvent influencer ses chances et sa popularité. Le Général Amara Camara soutient l’idée lors d’un point de presse à Conakry : « Le président Doumbouya est un citoyen comme tout autre. Il n’y a aucune interdiction pour lui de se porter candidat pour gouverner le pays », dit-il.
Une déclaration du ministre secrétaire, le Général Amara Camara, est en contradiction avec l’article 46 de la charte de la transition qui indique que : le Président ne peut pas faire acte de candidature aux élections nationales et locales, et que cette disposition n’est susceptible d’aucune révision. Une charte signée par Mamadi Doumbouya, l’homme fort du moment, en Septembre 2021.
UAMG