Monde-24 octobre : La Charte des Nations Unies, un socle de paix et de développement pour l’Afrique et le Cameroun.

Chaque 24 octobre, le monde entier célèbre l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies, adoptée en 1945 à San Francisco. Ce document fondateur marque la naissance de l’Organisation des Nations Unies (ONU), institution aujourd’hui incontournable dans la promotion de la paix, du développement et des droits humains. En Afrique et au Cameroun en particulier, cette commémoration prend une résonance particulière tant son impact est profond et structurant.

Une boussole pour les nations africaines

Pour de nombreux pays africains, la Charte a servi de cadre à l’émancipation et à la reconnaissance internationale. Le Cameroun, membre de l’ONU depuis 1960, a bénéficié de l’accompagnement de l’organisation dans son processus de construction nationale. Grâce aux principes de souveraineté, d’égalité entre les États et de règlement pacifique des différends contenus dans la Charte, l’Afrique a pu défendre sa place sur l’échiquier international.

Un catalyseur de développement durable

Au Cameroun, l’ONU intervient à travers ses agences spécialisées : FAO, OMS, UNESCO, UNDP, entre autres. Ces institutions soutiennent des projets dans l’agriculture, la santé, l’éducation, l’autonomisation des femmes, la gestion des crises humanitaires et la protection de l’environnement. Les Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés en 2015 trouvent leur fondement dans l’esprit même de la Charte de 1945.

Un rappel aux valeurs universelles

Dans un monde confronté à des tensions géopolitiques, à la montée des extrémismes, aux crises sanitaires et environnementales, le 24 octobre est un appel à renouveler l’engagement pour un monde plus juste, solidaire et pacifique. Pour le Cameroun, c’est aussi un moment d’introspection sur les progrès réalisés grâce à la coopération internationale, et sur les efforts à poursuivre pour un développement inclusif.

L’anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies n’est pas qu’un rituel symbolique. C’est une opportunité pour les peuples africains, et les Camerounais en particulier, de se reconnecter aux idéaux de paix, de solidarité et de développement commun. Un rappel que malgré les défis, l’unité mondiale reste possible.

 UAMG-Walter Atou’ou