Sous la pluie, le soleil, la ferveur et parfois la tension, le Cameroun vient de vivre deux semaines d’une campagne électorale sans relâche. Des villes du Nord aux forêts du Sud, en passant par les artères de Douala et les collines de l’Ouest, les candidats à la présidentielle du 12 octobre 2025 ont mobilisé leurs partisans, chacun avec son style, ses promesses et sa vision du pays.
Pendant deux semaines, de jour comme de nuit ,sous la pluie et sous le soleil,le Cameroun a vécu au rythme des tambours politiques. De Mokolo à Kye-Ossi, en passant par les rues de Douala, les collines de Bafoussam, les artères de Bamenda ou encore les marchés d’Ebolowa, les candidats à la présidentielle du 12 octobre 2025 ont multiplié les meetings, discours, caravanes et animations culturelles pour séduire un électorat de plus en plus exigeant.
Les stades et lieux publics se sont transformés en véritables arènes politiques. Entre les promesses d’un avenir meilleur, les appels au changement, les revendications populaires et les envolées artistiques, chaque formation politique a déployé sa stratégie : chants de campagne, danses traditionnelles, t-shirts et banderoles colorées, le tout dans une ambiance souvent festive, parfois tendue.
L’opposition a multiplié les messages de rupture, appelant à un renouveau institutionnel, à plus de justice sociale et à la lutte contre la corruption. Les partis proches du pouvoir, eux, ont insisté sur la stabilité, les réalisations en cours et les perspectives de développement. Les militants, quant à eux, ont rivalisé d’engagement, parfois au péril de leur sécurité ou sous la pression de l’urgence sociale.




Mais derrière cette effervescence, les attentes restent nombreuses : emploi des jeunes, accès à l’eau, amélioration du système de santé, réhabilitation des routes, entre autres. La campagne aura permis de mettre en lumière les préoccupations réelles des Camerounais, exprimées sur les podiums comme dans les marges.
Rendez-vous est désormais pris pour le 12 octobre. Le scrutin dira si cette énergie déployée se traduira dans les urnes. En attendant, le peuple camerounais espère que la parole donnée en campagne ne s’évaporera pas dès la fermeture des isoloirs.
UAMG-Walter Atou’ou









