Le Cameroun célèbre la 53e édition de sa fête de l’unité nationale, ce 20 mai 2025. Cette date historique, qui marque la fin du système fédéral et l’instauration d’un État unitaire en 1972, reste un symbole fort de cohésion et d’identité partagée entre les différentes composantes sociales et culturelles du pays.
L’unité nationale au Cameroun est plus qu’un principe constitutionnel. Elle incarne une volonté constante de préserver la paix et la stabilité dans un pays aux multiples visages. Depuis 53 ans, le 20 mai est l’occasion de réaffirmer l’engagement du peuple camerounais en faveur du vivre-ensemble, en dépit des défis politiques, linguistiques et sécuritaires. À Yaoundé comme dans toutes les régions, les préparatifs vont bon train : défilés, activités citoyennes et manifestations culturelles traduisent l’attachement des populations à l’idéal d’unité.
Cette année encore, les autorités insistent sur l’importance de renforcer les liens intercommunautaires, dans un contexte mondial où les replis identitaires se multiplient. L’unité nationale au Cameroun reste un enjeu majeur, notamment dans les régions en crise ou encore face aux effets des discours de haine sur les réseaux sociaux. Le gouvernement invite ainsi les jeunes, les leaders d’opinion et les partis politiques à promouvoir une citoyenneté responsable.


Le 20 mai n’est pas qu’une simple commémoration. C’est un moment de réflexion sur les fondements du pacte républicain. En investissant dans l’éducation civique, la participation des femmes et des jeunes, ou encore la décentralisation, le Cameroun tente de construire une unité nationale solide et inclusive. Ce projet collectif, commencé il y a plus d’un demi-siècle, demeure un défi quotidien.
À travers cette célébration, le Cameroun rappelle que l’unité nationale n’est pas une fin en soi, mais un processus permanent, fait d’efforts partagés, de dialogue et de respect mutuel. Alors que le pays entre dans une nouvelle phase de son histoire, l’unité nationale reste le socle de toute ambition de progrès.
UAMG-La rédaction